Ridha Belhaj: Un déficit de communication derrière les problèmes du gouvernement
Ridha Belhaj, directeur du cabinet présidentiel et membre du comité politique de Nidaa Tounes, était l’invité de Boubaker, dans Midi Show du 25 janvier 2016.
La présidence de la République, a tiré les conséquences des mouvements de protestations dans les régions. La présidence de la République comprend que les chômeurs ont attendu beaucoup, mais, le vandalisme et les vols ont été dénoncés.
La présidence de la République, a tiré les conséquences des mouvements de protestations dans les régions. La présidence de la République comprend que les chômeurs ont attendu beaucoup, mais, le vandalisme et les vols ont été dénoncés.
Le plan de développement pour absorber le chômage a été lancé. Mais, il faut savoir que la conjoncture est difficile au niveau national et régional. Pour le moment, le dossier de l’emploi est devenu une priorité surtout sur le plan des budgets.
Ridha Belhaj a reconnu qu’il y a un déficit de communication au niveau du gouvernement qui n’a pas réussi à expliquer le plan en vigueur et qui insiste sur discrimination positive des régions. Même l’ARP n’a pas une idée exacte sur ce plan et sur les projets bloqués et qui viennent de redémarrer. Ils n’ont pas n’ont plus une idée sur les contraintes actuelles, a-t-il précisé.
Le président de la République ne peut accuser les parties qui se cachent derrière les perturbations. La justice doit prouver la culpabilité de certaines parties. Il y a pour le moment des enquêtes en cours. L’accusation ne peut toucher que des personnes, mais pas des partis politiques, a noté Belhaj.
Le directeur du cabinet présidentiel, a estimé que le chef du gouvernement, Habib Essid, jouit de la confiance des partis politiques. Il a réussi à avancer dans plusieurs dossiers, mais son gouvernement ne bénéficie pas de couverture politique suffisante. Certains points ont besoin de modifications dans son travail. C’est un homme indépendant et qui respecte la constitution et les missions de chaque institution, a expliqué Ridha Belhaj.